Archives de catĂ©gorie : Tutoriel

Installer l’IDE Arduino 1.5 sous Ubuntu 13.10

Je reprends mon article prĂ©cĂ©dent sur l’installation de l’IDE Arduino sous Ubuntu, mais cette fois on va installer la version qui est encore en bĂ©ta : Arduino 1.5 et sous Ubuntu 13.10. Nous allons toujours connecter une carte Arduino UNO via le cable USB.

L’IDE 1.5 ajoute le support de nouvelles architectures. Dans mon cas, cela devrait m’aider Ă  essayer de programmer directement la partie arduino de ma nouvelle carte Udoo. Cette carte est une sacrĂ©e bestiole : un raspberry PI et une arduino due en une seule carte. Mais j’en parlerai une autre fois.

On va donc tout refaire comme la fois précédente
 ou presque.

Étape 1, vĂ©rifier la prĂ©sence de Java

Ouvrir un terminal et taper un classique :

~$ java -version
java version "1.7.0_51"
OpenJDK Runtime Environment (IcedTea 2.4.4) (7u51-2.4.4-0ubuntu0.13.10.1)
OpenJDK 64-Bit Server VM (build 24.45-b08, mixed mode)

Tout est donc parfait, sinon il faut installer un OpenJDK 6 ou 7 (avec un “aptitude install openjdk-7-jdk” par exemple).

Étape 2,  installer les dĂ©pendances pour l’IDE

Dans le tutoriel prĂ©cĂ©dent, j’indiquais qu’il fallait installer les dĂ©pendances suivantes : gcc-avr et avr-libc. Cependant, il semble que cela ne soit plus nĂ©cessaire depuis la version 1.0.1 de l’IDE arduino car il y a une version packagĂ©e avec l’IDE. Je n’ai donc pas rĂ©alisĂ© cette Ă©tape et je confirme : cela fonctionne trĂšs bien sans.

Étape 3, ajouter l’utilisateur au group dialout

Pour pouvoir connecter la carte arduino au port USB de l’ordinateur et pour pouvoir communiquer avec, il faut que l’utilisateur qui va lancer l’IDE appartienne au groupe dialout. En considĂ©rant que l’utilisateur s’appelle marc :

~$ sudo usermod -aG dialout marc

Note : le nouveau groupe n’est pas affectĂ© Ă  la session courante. Vous pouvez tester une commande id ou groups dans un terminal. Pour que cela prenne effet, il faut soit redĂ©marrer la session utilisateur, soit faire un su - marc (remplacez marc par votre utilisateur bien entendu) dans un terminal et lancer l’IDE depuis ce terminal.

Si vous n’ajoutez pas l’utilisateur au groupe dialout — ou si l’affectation n’est pas prise en compte car vous n’avez pas redĂ©marrĂ© votre session — vous aurez ce genre de message d’erreur lorsque vous voudrez charger un sketch sur l’arduino :

avrdude: ser_open(): can't open device "/dev/ttyACM0": Permission denied
ioctl("TIOCMGET"): Inappropriate ioctl for device

Mais cela ne devrait pas vous arriver, car je vous ai bien prĂ©venu quand mĂȘme, non ?

Étape 4, installer l’IDE Arduino

Aller sur la page de tĂ©lĂ©chargement d’Arduino et rĂ©cupĂ©rer la derniĂšre version 1.5 qui correspond Ă  votre architecture, 32 bits ou 64 bits. Ici, ce sera la 64 bits. Vous devez savoir oĂč vous voulez l’installer. Chez moi ce sera dans $HOME/arduino.

~$ mkdir ~/arduino
~$ cd ~/Downloads
~/Downloads$ tar -C ~/arduino -xvzf arduino-1.5.6-r2-linux64.tgz
~/Downloads$ cd ~/arduino/arduino-1.5.6-r2/
~/arduino/arduino-1.5.6-r2$

Étape 5, connecter la carte et lancer l’IDE

Connecter la carte. Elle doit s’alimenter et les leds clignoter. Pour vĂ©rifier que le port correspondant est bien crĂ©Ă©, on peut faire un ls sur le tty correspondant :

~/arduino/arduino-1.5.6-r2$ ls -l /dev/ttyACM*
crw-rw---- 1 root dialout 166, 0 févr. 24 22:42 /dev/ttyACM0

On trouve bien le /dev/ttyACM0 et on voit bien qu'il appartient au groupe dialout.

Maintenant ouvrons l’IDE, depuis le dossier contenant l’extraction de l’archive, lancer la commande arduino :

~/arduino/arduino-1.5.6-r2$ ./arduino

Cela ouvre une fenĂȘtre comme celle de la capture suivante, oĂč l’on voit que l’IDE n’est pas configurĂ© sur le bon port de communication, il prend par dĂ©faut COM1 alors qu’on veut /dev/ttyACM0  :

L'ide Arduino 1.5.6 au premier lancementPour modifier le port, dans le menu “Tools > Serial Port” choisir celui qui vous intĂ©resse. Dans mon cas, ce sera /dev/ttyACM0.

Changement de port de communication pour l'arduinoCe paramĂ©trage sera conservĂ© au prochain dĂ©marrage de l’IDE.

Et voilĂ , vous pouvez maintenant charger des sketchs sur votre carte arduino
 Vous pouvez commencer par l’exemple blink fourni avec l’IDE, il fait clignoter la LED intĂ©grĂ©e Ă  la carte UNO :

Charger l'exemple "blink" intégré à l'IDE arduino

Puis le déployer directement :

Déployer le sketch "blink" sur l'arduino connectée

Bonne suite.

Proxy socks via SSH pour Firefox

En milieu hostile — victime de censure ou plus bĂȘtement connectĂ© depuis un wifi public, un hĂŽtel, etc. — ou par volontĂ© de ne pas trop laisser les sites consultĂ©s vous suivre gĂ©ographiquement, il est prĂ©fĂ©rable de pouvoir utiliser un proxy. Dans le cas qui nous intĂ©resse, nous allons utiliser un tunnel SSH en tant que proxy SOCKS local pour le navigateur Mozilla Firefox. C’est super simple, il suffit d’avoir un compte SSH qui traĂźne. Pour la suite de l’exercice, ce compte SSH sera nommĂ© “tunnel“.

Ouvrir le tunnel

Pour cela, rien de plus simple, tu prends ta ligne de commande et tu tapes :

~$ ssh -2NfCT -D 8080 tunnel@example.org

Avec cette commande tu tu connectes en tant qu’utilisateur ‘tunnel‘ sur la machine ‘example.org‘ et le tunnel est accessible en local sur le port 8080. Pour vĂ©rifier que le tunnel soit bien lĂ  :

~$ netstat -apnt

(Not all processes could be identified, non-owned process info
 will not be shown, you would have to be root to see it all.)
Active Internet connections (servers and established)
Proto Recv-Q Send-Q Local Address           Foreign Address         State       PID/Program name
[
]
tcp        0      0 127.0.0.1:3306          0.0.0.0:*               LISTEN      -               
tcp        0      0 127.0.0.1:8080          0.0.0.0:*               LISTEN      4464/ssh
[
]

Nous sommes content, il y a bien SSH sur le port 8080.

VĂ©rifier notre IP

Avant d’utiliser le proxy, nous allons vĂ©rifier notre adresse IP publique. Car une fois que le navigateur sera configurĂ© pour utiliser le proxy, elle devra ĂȘtre diffĂ©rente et correspondre Ă  l’adresse IP du serveur SSH utilisĂ©.

Il existe une foule de service pour dĂ©couvrir son adresse IP, mais je vais utiliser le mien : ipso.me. J’obtiens donc :

IPso.me découvre mon adresse IP - Avant proxy

Configurer Firefox pour utiliser le proxy SOCKS

Dans Firefox, ouvrir le menu “Edit > Preferences” et dans la fenĂȘtre de dialogue choisir l’onglet “Advanced” puis “Network” et finalement le bouton “Settings” :

Firefox Preferences

Choisir l’option “Manual proxy configuration”, cela active toute une sĂ©rie de champs de saisies. Dans le champ “SOCKS Host” y mettre “127.0.0.1”, notre adresse de loopback (Ă  adapter selon configuration) et dans le champ “Port” y mettre “8080” qui est le port d’Ă©coute du tunnel. Ensuite bien s’assurer que “SOCKS v5” est sĂ©lectionnĂ©, ainsi :

Connection Settings

Tu penses en avoir fini, mais non, il manque le dernier dĂ©tail qui tue : proxifier les requĂȘtes DNS. En effet, sur Firefox elles ne passent pas par dĂ©faut via le proxy SOCKS. Il parait que d’autres navigateurs le font. Mais pour Firefox, il faut lui forcer la main. Pour cela, ouvrir (1) “about:config” (saisir “about:config” dans la barre d’adresse) puis rechercher (2) l’entrĂ©e “network.proxy.socks_remote_dns” qui est Ă  “false” par dĂ©faut. Double cliquer (3) sur la ligne correspondante pour passer la valeur Ă  “true” :

about:config - Mozilla Firefox

 

VĂ©rifier

Tu retournes sur ton site préféré pour découvrir ton adresse IP et voilà :

IPso.me découvre mon adresse IP - AprÚs proxy

Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes.

Note : Il n’y a pas que Firefox dans la vie. Pour lancer Chromium en mode incognito et pour qu’il utilise le proxy SOCKS sans fuite DNS, d’aprĂšs cette page du site chromium.org il faut faire ainsi :

~$ chromium-browser --incognito --proxy-server="socks5://127.0.0.1:8080" --host-resolver-rules="MAP * 0.0.0.0"

 

Installer l’IDE Arduino sous Ubuntu 12.10

Note du 24/02/2014 : j’ai publiĂ© une mise-Ă -jour de cet article pour installer la version 1.5 bĂ©ta de l’IDE sous ubuntu 13.10.

Voici comment j’ai installĂ© l’IDE Arduino sous mon Ubuntu 12.10 sans passer par le package fourni avec la distribution : cela permet d’avoir la derniĂšre version car celle des dĂ©pĂŽts Ubuntu est plus ancienne que celle qu’on peut trouver sur le site Arduino.

Étape 1, vĂ©rifier la prĂ©sence de Java

Ouvrir un terminal et taper un classique :

~$ java -version
java version "1.7.0_09"
OpenJDK Runtime Environment (IcedTea7 2.3.4) (7u9-2.3.4-0ubuntu1.12.10.1)
OpenJDK 64-Bit Server VM (build 23.2-b09, mixed mode)

Tout est donc parfait, sinon il faut installer un OpenJDK 6 ou 7.

Étape 2,  installer les dĂ©pendances pour l’IDE

Les dépendances nécessaires en plus de Java sont les suivantes : gcc-avr et avr-libc. Leur installation va automatiquement ajouter une série de dépendances si elles ne sont pas déjà présentes, comme par exemple binutils-avr.

~$ sudo apt-get install gcc-avr avr-libc
[
]
Setting up binutils-avr (2.20.1-3) ...
Setting up gcc-avr (1:4.7.0-2) ...
Setting up avr-libc (1:1.8.0-2) ...

Tout s’est bien passĂ© jusqu’Ă  prĂ©sent.

Étape 3, ajouter l’utilisateur au group dialout

Pour pouvoir connecter la carte arduino au port USB de l’ordi et pour pouvoir communiquer avec, il faut que l’utilisateur qui va lancer l’ide appartienne au groupe dialout. En considĂ©rant que l’utilisateur s’appelle marc :

~$ sudo usermod -aG dialout marc

Étape 4, installer l’IDE Arduino

Aller sur la page de tĂ©lĂ©chargement d’Arduino et rĂ©cupĂ©rer la version qui correspond Ă  votre architecture, 32 bits ou 64 bits. Ici, ce sera la 64 bits. Vous devez savoir oĂč vous voulez l’installer. Chez moi ce sera dans $HOME/arduino.

~$ mkdir ~/arduino
~$ cd ~/Downloads
~/Downloads$ tar -C ~/arduino -xvzf arduino-1.0.3-linux64.tgz
~/Downloads$ cd ~/arduino/arduino-1.0.3/
~/arduino/arduino-1.0.3$

Étape 5, connecter la carte et lancer l’ide

Connecter la carte. Elle doit s’alimenter et les leds clignoter. Pour vĂ©rifier que le port correspondant est bien crĂ©Ă©, on peut faire un ls sur le tty correspondant :

~/arduino/arduino-1.0.3$ ls -l /dev/ttyACM*
crw-rw---- 1 root dialout 166, 0 févr. 12 22:45 /dev/ttyACM0

On trouve bien le /dev/ttyACM0.

Maintenant ouvrons l’IDE, depuis le dossier contenant l’extraction de l’archive, lancer la commande arduino :

~/arduino/arduino-1.0.3$ ./arduino

Cela ouvre une fenĂȘtre comme celle de la capture suivante, oĂč l’on voit que l’IDE n’est pas configurĂ© sur le bon port de communication, il prend par dĂ©faut COM1 alors qu’on veut /dev/ttyACM0  :

L'ide Arduino 1.0.3 au premier lancement

Pour modifier le port, dans le menu “Tools > Serial Port” choisir celui qui vous intĂ©resse. Dans mon cas, ce sera /dev/ttyACM0.

Changement de port de communication pour l'arduino

Et voilà, vous pouvez maintenant uploader des sketchs sur votre carte arduino


Un montage fait en se basant du guide présent dans le Starter Kit d'Arduino
Un montage fait en se basant du guide prĂ©sent dans le Starter Kit d’Arduino

Bonne suite.

WordPress NextGEN : navigation avec les flĂšches de direction

Sous WordPress, avec une galerie NextGEN qui utilise l’effet thickbox, pour faire dĂ©filer les images Ă  l’aide des touches directionnelles du clavier (les flĂšches gauche et droite il faut procĂ©der comme suit :

Dans le fichier “wp-includes/js/thickbox/thickbox.js“, trouver ce bloc de code :

if(keycode == 27){ // close
 tb_remove();
} else if(keycode == 190){ // display previous image
 if(!(TB_NextHTML == "")){
  document.onkeydown = "";
  goNext();
 }
} else if(keycode == 188){ // display next image
 if(!(TB_PrevHTML == "")){
  document.onkeydown = "";
  goPrev();
 }
}

Et remplacer le keycode :

  • 190 par 39
  • 188 par 37

Attention : comme ce fichier fait partie de la distribution WordPress, Ă  chaque mise-Ă -jour il faut refaire la modification.

Tomcat et Oracle sur un OVH mCloud

Préparation

Dans cet exemple, nous nous basons sur une installation avec un Ubuntu Server 10.04 LTS sur un mC OVH. Nous allons installer Tomcat 6.0, Oracle XE (10g Express Edition) et MySQL. Ainsi nous aurons une jolie VM pour tester plein de scĂ©narios possibles : parfait pour mettre rapidement en ligne des dĂ©veloppements ou faire des environnements de tests jetables : la facturation Ă  l’heure du mC nous offre bcp de souplesse.

Dans un premier temps nous allons mettre Ă  jour la distribution et faire quelques paramĂ©trages de base.  Ensuite nous nous attaquerons Ă  l’installation des diffĂ©rents logiciels.

Configurer SSH sur poste client

Pour se connecter Ă  un mC par ssh il faut utiliser une clef qui est gĂ©nĂ©rĂ©e par l’interface d’administration. Nommons cette clef key.pem. Pour pouvoir l’utiliser pour se connecter Ă  un mC, voici la procĂ©dure :

1 placer la clef dans le dossier $HOME/.ssh

2 modifier les droits sur cette clef :

%> chmod 600 key.pem

3 utiliser ssh en fournissant le chemin de la clef :

%> ssh -i $HOME/.ssh/key.pem root@mc-178-...

Pour ne pas se compliquer la vie Ă  indiquer chaque fois le chemin vers la clef Ă  utiliser, il faut indiquer dans le fichier $HOME/.ssh/config quelle clef utiliser pour quel host. Faire “man ssh_config” pour plus d’informations. Voici comment procĂ©der :

%> vi $HOME/.ssh/config

Host mc-178-…
IdentityFile ~/.ssh/key.pem

En rĂ©pĂ©tant le bloc Host/IdentityFile autant de fois que vous avez de mC. Attention cependant, quand le mC est archivĂ© puis redĂ©marrĂ© depuis l’interface il change de nom, il faudra donc mettre Ă  jour ce fichier de configuration.

Mettre Ă  jour la distribution

%> aptitude update
%> aptitude upgrade

Installer rcconf

%> aptitude install rcconf

DĂ©-activer bind9

Lancer rcconf et dĂ©cocher bind9 dans la liste. mdadm aussi, il n’y a pas de raid sur le cloud. La liste de ce qui est supprimable n’est pas exhaustive mais je n’ai pas cherchĂ© plus.

Installer un JDK

Rien de plus simple, on passe par aptitude :

%> aptitude install openjdk-6-jdk

Ensuite vérifier si il est bien installé :

%> java -version

java version “1.6.0_18”

OpenJDK Runtime Environment (IcedTea6 1.8) (6b18-1.8-4ubuntu3)

OpenJDK Server VM (build 16.0-b13, mixed mode)

Installer Tomcat 6.0

%> aptitude install tomcat6 tomcat6-admin libtcnative-1

L’installation de libtcnative-1 nous permet d’avoir Tomcat qui utilise APR. Nous installons aussi tomcat6-admin pour avoir les applications d’administration de Tomcat. Elles nous seront utiles pour dĂ©ployer de nouveaux contextes. Il nous faut ensuite installer les API JavaMail et JavaBeans Activation Framework (JAF) :

%> aptitude install libgnujaf-java libgnumail-java

Ajouter ces bibliothÚques dans celles chargées par Tomcat.

%> ln -s /usr/share/java/gnumail.jar /usr/share/tomcat6/lib/
%> ln -s /usr/share/java/activation.jar /usr/share/tomcat6/lib/

Il est possible de modifier les paramÚtres utilisés par la jvm qui lancera tomcat en éditant le fichier /etc/default/tomcat6.  Par exemple :

JAVA_OPTS=”${JAVA_OPTS} -XX:+UseConcMarkSweepGC -XX:+CMSPermGenSweepingEnabled -XX:+CMSClassUnloadingEnabled -Xms64m -Xmx256m -Dfile.encoding=UTF8 -XX:MaxPermSize=128m”

Installer Oracle XE

Ajouter la source oracle à la liste des sources (inspiré de la doc ubuntu-fr) :

%> vi /etc/apt/sources.list

Ajouter la ligne :

deb http://oss.oracle.com/debian unstable main non-free

Puis faire les commandes :

%> wget http://oss.oracle.com/el4/RPM-GPG-KEY-oracle  -O- | sudo apt-key add -
%> aptitude update
%> aptitude install oracle-x

Le soucis, c’est qu’Oracle XE a des besoins minimum en ressources et qu’il les vĂ©rifie avant de s’installer. Sur un mc classique, on va tomber sur un message de ce genre :

This system does not meet the minimum requirements for swap space.  Based on
the amount of physical memory available on the system, Oracle Database 10g
Express Edition requires 1024 MB of swap space. This system has 0 MB
of swap space.  Configure more swap space on the system and retry the installation.

En effet, les mc viennent avec aucun swap… Comme il n’est pas possible de faire une installation d’Oracle XE sans swap, on va essayer d’en crĂ©er un. Il veut un swap de 1024 Mo, alors on va lui en donner un en prenant sur l’espace disque :

%> dd if=/dev/zero of=/swapfile bs=1M count=1024
%> mkswap /swapfile
%> swapon /swapfile

Nous pouvons re-essayer d’installer XE :

%> aptitude install oracle-xe

Et configurer XE :

%> /etc/init.d/oracle-xe configure

Attention Ă  ne pas laisser APEX sur le port 8080, nous avons en effet Tomcat qui l’utilise. Prenons le 9090 par exemple.

Nous allons aussi paramĂ©trer bash pour avoir les variables d’environnement pour lancer les commande imp et exp et sqlplus.

On ouvre le fichier .bashrc :

%> vi $HOME/.bashrc

Et on ajoute :

export PATH=$PATH:/usr/lib/oracle/xe/app/oracle/product/10.2.0/server/bin

export ORACLE_HOME=/usr/lib/oracle/xe/app/oracle/product/10.2.0/server

export ORACLE_SID=XE

Charger ces modifications :

%> source $HOME/.bashrc

Nous aimerions bien pouvoir accéder à APEX depuis autre chose que localhost, alors on fait :

%> sqlplus

Se connecter avec l’utilisateur SYSTEM (le mot de passe a Ă©tĂ© dĂ©finie Ă  l’Ă©tape de configuration d’XE). Et saisir :

SQL> EXEC DBMS_XDB.SETLISTENERLOCALACCESS(FALSE);

L’accĂšs est donc maintenant possible par : http://ip.du.mC:9090/apex/

Utiliser le pilote JDBC d’Oracle

Pour pouvoir se connecter Ă  Oracle depuis Tomcat, nous allons avoir besoin d’ajouter le pilote JDBC aux  bibliothĂšques chargĂ©es par Tomcat :

%> ln -s ${ORACLE_HOME}/jdbc/lib/ojdbc14.jar /usr/share/tomcat6/lib/

Installer MySQL

%> aptitude install libmysql-java

CREATE DATABASE nomDB DEFAULT CHARACTER SET utf8;

GRANT ALL PRIVILEGES ON db_base.* TO db_user @’%’ IDENTIFIED BY ‘db_passwd’;

Redémarrage aprÚs archivage du mC

Suite Ă  un arrĂȘt prolongĂ© du mC, il peut changer de nom et d’ip (voir dans le manager ovh). Dans ce cas, Oracle ne sera plus accessible car il est assez sensible Ă  ce genre de paramĂštres. Il va donc falloir rĂ©aliser plusieurs Ă©tapes :

Étape 1 : Renommer le host

Le nom publique de la machine est basĂ© sur l’ip, par exemple mc-178-32-111-111.ovh.net. Si l’ip a changĂ©, son nom aussi, cependant la configuration de la VM n’en tient pas compte. Il faut donc Ă©diter le fichier configuration correspondant :

%> vi /etc/hostname

Et adapter le nom du hostname avec le nom affiché dans le manager OVH. Pour que la modification soit prise en compte :

%> service hostname start

On peut vérifier avec :

%> hostname --fqd

Étape 2

Il faut ensuite stopper Oracle XE – si il est actif :

%> service oracle-xe stop

Puis changer sa configuration :

%> vi $ORACLE_HOME/network/admin/listener.ora

Rechercher un bloc qui ressemble Ă  ceci :

LISTENER =
(DESCRIPTION_LIST =
(DESCRIPTION =
(ADDRESS = (PROTOCOL = IPC)(KEY = EXTPROC_FOR_XE))
(ADDRESS = (PROTOCOL = TCP)(HOST = mc-178-32-xxx-xxx.ovh.net)(PORT = 1521))
))

Et adapter le HOST=mc-178… avec la valeur qui a Ă©tĂ© utilisĂ©e dans l’Ă©tape 1.

Ensuite on redémarre Oracle :

%> service oracle-xe start

Ne pas s’embĂȘter avec le changement d’IP

Il est aussi possible d’avoir une adresse fixe pour chaque mC. Pour cela, depuis l’interface d’administration du mC, il faut ouvrir le dĂ©tail du projet courant en cliquant sur l’icĂŽne “Éditer ce projet“. Dans le dialogue qui s’ouvre, repĂ©rer le champ “Zone (DNS)“. Il faut rĂ©cupĂ©rer cette valeur et la concatĂ©ner avec le nom du mC. Exemple :

  • Nom du mc : mon-test
  • Zone DNS : abcde.project.ovh.net
  • RĂ©sultat : mon-test.abcde.project.ovh.net
  • Je peux donc accĂ©der au Tomcat installĂ© sur le mC via : http://mon-test.abcde.project.ovh.net:8080

Ce n’est pas trĂšs intuitif Ă  mĂ©moriser comme url, mais il est possible de faire une entrĂ©e CNAME dans votre DNS. Et hop ! Le tour est jouĂ©

_statusDB = null;